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Mercure (Hg)

Préambule

La technique de biosurveillance par les mousses est une méthode relative qui permet de classer les sites de collecte les uns par rapport aux autres en fonction de la valeur de concentration mesurée dans l’échantillon de mousses. Elle permet d’estimer les niveaux de dépôts en métaux sur l’ensemble du territoire et donne la possibilité de comparer les niveaux français à ceux observés dans les autres pays européens.

Il n’existe pas de valeurs réglementaires, ou de toxicité auxquelles se référer pour juger si une valeur de concentration en élément dans les mousses est excessive ou non. Les valeurs atypiques et maximales calculées ne préjugent en rien d’un niveau de toxicité pour la mousse, ni pour l’écosystème et encore moins pour l’être humain. Toutefois, elles doivent être interprétées comme un signal d’alerte nécessitant des études complémentaires.


Valeurs atypiques

Toute série de valeurs présente des valeurs dites extrêmes ou outliers, un minimum et un maximum. Toutefois, il n’existe pas de valeurs réglementaires, ou de toxicité auxquelles se référer pour juger si une valeur de concentration en élément dans les mousses est excessive ou non. Dès lors, décider qu’une valeur est excessive est parfaitement subjectif et il n’existe pas de règle universelle pour les différencier. L’approche retenue pour la présentation des résultats repose sur la méthode Exploratory Data Analysis (Tukey 1977). Une valeur atypique correspond à toute valeur qui diffère de façon significative de la tendance globale des autres observations. Pour discriminer ces valeurs atypiques, un seuil d’atypicité est calculé en se basant sur l’intervalle interquartile : Seuil d’atypicité haut = percentile 75 + 1,5 x (percentile 75 – percentile 25).

Une valeur atypique est donc une valeur définie statistiquement par rapport à une certaine population et uniquement par rapport à la structure de cette population. Ainsi, une valeur qui s’avère atypique par rapport aux valeurs relevées dans une région, n’est pas forcément atypique par rapport à l’ensemble des données collectées au plan national.


Campagne BRAMM 2016

Figure : Statistiques élémentaires (fig. de gauche) et dispersion (fig. de droite) des valeurs de concentration en mercure (μg.g-1 à 103°C) relevées dans les 445 échantillons de mousses de la campagne 2016 du dispositif BRAMM. Les sites sont localisés en milieu rural, loin des sources locales de pollution, et forestier, sous couvert arboré.


Figure : Carte des valeurs de concentration en mercure (μg.g-1 à 103°C) relevées dans les 445 échantillons de mousses de la campagne 2016 du dispositif BRAMM. Les sites sont localisés en milieu rural, loin des sources locales de pollution, et forestier, sous couvert arboré. La distribution des valeurs de concentration est cartographiée selon cinq classes de valeurs. Quatre classes sur les cinq présentent un même intervalle de concentration qui est égal à la valeur du seuil des valeurs atypiques divisé par quatre. La cinquième classe caractérise l’ensemble des valeurs atypiques hautes de la distribution.


Figure : Carte des valeurs de concentration en mercure (μg.g-1 à 103°C) relevées dans les 445 échantillons de mousses de la campagne 2016 du dispositif BRAMM. Les sites sont localisés en milieu rural, loin des sources locales de pollution, et forestier, sous couvert arboré. La distribution des valeurs de concentration est cartographiée en classes de même effectif (percentile 20 %.) ; les 20% de valeurs les plus faibles (fig. de gauche) et les 20% de valeurs les plus fortes (fig. de droite).